ayahuasca

Les bienfaits de l’Ayahuasca (sans les désagréments)


Par Ton ami chômeur

Ami lecteur, en authentique aventurier que tu es, tu es peut-être tenté par l'ayahuasca, ce breuvage de lianes de la forêt amazonienne consommé par ceux qui n’ont pas peur d’entrouvrir les portes secrètes de la perception.

Sache qu’au­-delà de dégobiller des serpents pendant 24 heures (voir ici l'expérience d'Homer Simpson), ou de passer le restant de tes jours à graver des chiffres sur les murs de ta chambre d’hôpital psychiatrique, tu t’exposes également au risque (et ça en devient une option souhaitable) de mourir, rejoignant ainsi les dizaines de touristes téméraires qui t'ont précédé.

Plus anecdotique, mais non moins stupéfiant : en 2004, des producteurs cupides mais naïfs avaient confié l’adaptation des aventures de Blueberry le cow­boy au réalisateur Jan Kounen, lui accordant un budget destiné à en faire un blockbuster juteux. Lequel Kounen a profité des repérages du film en Amérique du Sud pour se délecter des saveurs traditionnelles locales avec son comédien principal, Vincent Cassel. Résultat, un film imbitable (mais pas mal du tout d'ailleurs) et une promo un brin perchée.

Si tu veux en savoir plus sur les effets et l’origine de la consommation de jus de liane, en t’épargnant la contrariété de devenir un légume, je te conseille la visite inoffensive mais très instructive de l’exposition du musée du quai Branly : Chamanes et divinités de l’équateur précolombien.

Et si tu veux creuser le sujet, ou que tu n’es pas Parisien, je te recommande vivement la lecture d’un livre incroyable : The Doors of perception (d’Aldous Huxley, 1954) ou de te plonger dans les poèmes inspirés de Jim Morrisson, qui a d’ailleurs nommé son groupe the Doors en référence au livre d’Huxley.

MAC-6



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