En manque de câlins ? Sors ton chéquier.
On savait déjà que pour être en bonne santé, il faut forniquer trois fois par semaine. Ce qui met une pression considérable à tout le monde. A ceux qui ont un partenaire (« Tu es fatigué(e) chéri(e) ? Et ben moi j’ai pas envie de me cogner un cancer, alors au boulot »), comme à ceux qui n’en ont pas. Et qui peuvent donc ajouter la perspective d’une mort prématurée à leur frustration sexuelle. Et bien bonne nouvelle, il semblerait que les câlins libèrent la même hormone que le coït ! Si c’est trop compliqué de dégoter un partenaire sexuel trois fois par semaine, tu trouveras peut-être quelqu’un pour te prendre dans les bras, ami lecteur.
Et si vraiment tu as un problème de transpiration (ça arrive aux meilleurs), et que personne ne veut te câliner, et bien tu peux prendre un avion pour les Staïtes ou le Japon, et te payer une tranche d’affection dans un bar à câlins. Oh le principe est simple : tu raques, et tu as le droit de te blottir contre quelqu’un sur un lit.
On connaissait déjà les bars à vin et les bars à tapas. On a découvert plus tard les bars à ongles, les bars à soupes, et même les bars à eaux (je t'en supplie). L’an dernier, ce sont les bars à chats qui ont débarqué à Paris, où l’on peut peloter des pauvres bêtes qui n’ont rien demandé en sirotant un café.
On attend donc avec impatience qu’un entrepreneur dynamique importe en France le concept des bars à câlins. Mais franchement, à 12 $ les trois minutes à Tokyo, ton amie journaliste te conseille de te procurer ton propre matos.